Selon les autorités sanitaires de Kabinda, ces chiffres sont enregistrés en février et mars 2011. Ils sont en augmentation par rapport aux années antérieures, selon les mêmes sources. Ceci est un paradoxe lorsqu’on sait que le territoire de Kabinda est l’un des greniers de la province, indiquent-elles. Faute de moyens de prise en charge, les gestionnaires de cet hôpital redoutent une augmentation des cas de décès et appellent à l’intervention des partenaires.
Le docteur Oscar Katompa, chef intérimaire de service pédiatrique à l’Hôpital général de Référence de Kabinda décrit une situation alarmante :
La situation à ce jour ne semble pas bien évoluer comparativement aux années antérieures, parce que nous nous trouvons au mois d’avril avec beaucoup de cas. Nous avons eu 104 cas au moins de février et 83 cas au mois de mars. La période où nous nous trouvons maintenant est une période où la population pouvait avoir beaucoup de vivres, parce que la deuxième partie de l’année risque d’être très compliquée pour nous.
Le médecin précise que la prise en charge est difficile parce que l’hôpital est en rupture de stock de nourriture . Il attend que des partenaires lui viennent en aide.
Beaucoup d’enfants malnutris qui étaient déjà soignés risque de connaître une rechute par manque de nourriture.