Les autorités administratives, policières et militaires du territoire de Beni devraient prendre leurs responsabilités pour sécuriser les populations et leurs biens. C’est un appel de la société civile locale qui dénonce la résurgence de l’insécurité dans cette entité, à l’occasion d’une réunion mensuelle tenue jeudi dans la ville de Beni. La société civile de Beni indique que la population vit dans la peur.
Depuis le début de cette année, des d’assassinats, de vols à main armée se sont multipliés, affirme-t-elle.
Au nombre des causes du regain d’insécurité, elle cite les conflits fonciers, le détournement de la soldes de militaires, la sur militarisation de la ville et ses environs, la prolifération d’armes de guerre, etc.
En vue de sortir de l’ornière, la société civile de Beni demande à la population de recourir aux instances judiciaires pour résoudre les différends fonciers.
Aux militaires, elle recommande la saisine de l’auditorat, en cas de détournement de leurs soldes par la hiérarchie.
Enfin, la société civile demande à l’Etat de créer une antenne PNDDR pour encadrer les démobilisés, équiper la police en moyens de transport et de communication et instaurer des patrouilles mixtes Police-FARDC et Monusco pour une meilleure sécurisation de la ville.
Au-delà de ces recommandations, il faut que les autorités étatiques locales prennent toutes les dispositions pour sécuriser la population, estime la société civile du territoire de Beni