La délégation d’ambassadeurs africains est à son deuxième jour de visite au Nord-Kivu. Le doyen du groupe, Ferdinand Massala Malonga, ambassadeur du Gabon, déclare que cette visite permettra aux ambassadeurs d’informer objectivement leurs gouvernements respectifs sur la situation sécuritaire au Kivu, dans le cadre des relations bilatérales avec la RDC.
Mais quel sera concrètement l’apport des pays africains au rétablissement de l’autorité de l’Etat dans le deux Kivu ? Le diplomate gabonais répond :
“Nous, en tant que groupe, nous n’avons pas de moyens de pouvoir apporter quoique ce soit en dehors de notre soutien moral comme le concrétise la visite que nous venons de vous rendre. Cette visite nous permettra d’informer objectivement nos gouvernements…”
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Dans ce même cadre, le gouverneur du Nord-Kivu a déclaré mercredi 23 février soir devant les ambassadeurs et le représentant spécial du secrétaire général des Nations unies en RDC que contrairement au passé, la situation sécuritaire s’est nettement améliorée dans sa province.
« Il y a deux ans, le Nord-Kivu comptait près de 2 millions de déplacés à la porte de Goma. Certaines parties de la province étaient inaccessibles à cause de l’insécurité. Mais, aujourd’hui, les choses rentrent peu à peu dans l’ordre », a-t-il soutenu.
Par ailleurs, cette délégation en visite au Nord-Kivu quittera cette province ce jeudi 24 février pour le Sud-Kivu. Elle visitera auparavant la localité de Sake, une vingtaine de kilomètres au sud-ouest de Goma.
