Démocratie, équilibre du pouvoir, liberté de la presse, société civile et économie sont là, les mots les plus cités à l’ouverture officielle, ce jeudi 2 décembre au palais du peuple, de l’Assemblée parlementaire paritaire Union Européenne-Etats d’Afrique, des Caraibes et du Pacifique. Tous les orateurs sont d’avis que la RD Congo retrouve sa place dans le concert des nations.
La 20e session de l’Assemblée parlementaire Union Européenne-Etats d’Afrique, des Caraïbes du Pacifique, ne sera pas seulement économique. Elle sera aussi politique. Toutes les allocutions prononcées ce jeudi 2 décembre par les co-présidents des ACP et de l’Union européenne ont été claires.
Pour Evariste Boshab, président de l’Assemblée nationale de la RDC, la rencontre de Kinshasa peut transcender des divergences idéologiques et politiques.
Pour sa part, Louis Michel, co-président de cette assemblée paritaire ACP-UE a déclaré que la démocratie va au-delà des élections. C’est l’équilibre du pouvoir entre les institutions du pays mais aussi l’acceptation des critiques de la société civile. Il a aussi souligné qu’il n’existe pas de démocratie sans liberté de la presse.
Côté économique, l’Union européenne soutient qu’elle doit traiter d’égal à égal avec les ACP et donc comme de véritables partenaires.
C’est dans ce cadre que le thème investissement, croissance et création d’emplois a été retenu pour cette session.
Pour le chef de l’Etat congolais Joseph Kabila, ce partenariat implique la paix et le progrès.
Même si l’Union européenne a appelé les ACP de faire avancer le dossier des accords de partenariat économique, APE, les deux parties sont loin de se mettre d’accord, de l’avis de certains observateurs.