Au nord du territoire de Niangara, à 600 kilomètres au nord-est de Kisangani, la rébellion ougandaise de la LRA, qui se reconstitue peu à peu, tracasse la population locale. Tandis qu’au sud, les éleveurs Mbororo gagnent du terrain. C’est ce qu’a déclaré le président de la société civile de Niangara au commissaire de district assistant du Haut-Uélé, vendredi 15 octobre au cours d’une rencontre de travail.
Les rebelles de la LRA, a déclaré le président de la société civile de Niangara, ont érigé un campement le long de la rivière Duru dans la chefferie de Manziga.
De là, a-t-il ajouté, ils font des incursions dans le poste d’Etat de Ngilima du territoire de Dungu et dans les localités de Wawe et de Nambia à Niangara.
A Nambia une femme enceinte et deux enfants ont été récemment enlevés et un homme, qui a été blessé à coups de machette, est sous observation médicale.
Par ailleurs, au sud, a-t-il poursuivi, les Mbororo, toujours accompagnés de leur cheptel, saccagent les plantations, détruisent les pièges posés par les villageois et occupent de vastes terres.
Selon le commissaire de district assistant, les FARDC traquent présentement la LRA dans cette partie de Niangara et même à Dungu.
Quant à la progression des éleveurs Mbororo, il a reconnu leur présence dans six collectivités du Haut-Uélé:
- Mangbele,
- Boyime,
- Mangbetu,
- Okondo,
- Malingindo et
- Ndolomo.
Il a, par ailleurs, affirmé avoir déjà saisi sa hiérarchie qui, incessamment, devrait lever une option en faveur de la population locale.