Une campagne de dépistage des maladies non transmissibles telles que l’hypertension, le diabète, l’obésité et les maladies des reins a eu lieu ce jeudi à Kinshasa. Elle n’a duré qu’une journée, et cette campagne a été organisée par la faculté de Médecine de l’Université de Kinshasa (Unikin) avec l’appui de plusieurs partenaires dans le cadre de la de la célébration de la journée nationale contre les maladies des reins.
Au moins 2 000 personnes étaient attendues à ce dépistage.
La prise en charge de ces affections sont coûteuses quand elles sont découvertes à un stade avancé.
Mieux vaut prévenir que guérir, dit-on.
C’est ce qu’a expliqué Ernest Sumaili, médecin névrologue et coordonnateur adjoint de cette campagne:
«Le but, c’est justement de dépister à temps ces maladies et de pouvoir donner des conseils et des médicaments afin que les gens ne puissent pas développer des complications qui sont souvent coûteuses et même invalidantes.»
Plusieurs dizaines de personnes ont donc pris d’assaut ce jeudi matin les gradins du stade des Martyrs.
Ceux qui se sont fait dépister tôt n’ont pas caché leur satisfaction. L’un d’eux témoigne:
«L’avantage est que, d’abord, on ne paye rien sur le plan financier on n’a rien dépensé, j’ai trouvé que c’est plus rapide que dans les hôpitaux, quand on on se rend dans les hôpitaux on passe toute la journée pour avoir le résultat, et ici c’est à la minute que vous avez le résultat, et on s’est découvert.»
L’idéal, d’après un médecin trouvé sur place, c’est de se faire dépister au moins une fois l’an.
Ce qui permet d’être fixé sur son état de santé, et au besoins, de prendre en charge précocement ces maladies.