Le ministre des Mines, Martin Kabwelulu, a rejeté en bloc sa responsabilité dans l’octroi du site d’exploitation de la carrière de terre jaune à l’Université de Kinshasa (Unikin). Il répondait devant la plénière de l’Assemblée nationale à la question orale lui adressée par la députée Micheline Biye. Cette question a porté sur l’exploitation, par une société chinoise , de la terre jaune de ce site très menacé par les érosions.
Martin Kabwelulu a déclaré qu’il n’a aucune compétence juridique pour le faire.
Il a affirmé également que le chef de division des Mines, qui est habilité à octroyer ce genre de site, n’avait pas été, non plus, associé dans cette affaire.
D’après le ministre des Mines, c’est l’ancien comité de gestion de l’Université de Kinshasa qui avait octroyé ce site à l’exploitation par la firme chinoise moyennant la construction des maisons préfabriquées sur le site de l’Université et une bonne somme d’argent.
« Une telle opération est illégale », a déclaré le ministre des Mines.
De ce point de vue, l’auteur de la question orale a réclamé une commission d’enquête, mais aussi des sanctions.
Le président de l’Assemblée nationale, Evariste Boshab, a demandé à la député Micheline Biye de définir avant tout les termes de références pour que sa proposition soit examinée par la plénière.
Mis en cause dans ce dossier, le député Marcel Muzunda a déclaré que le site querellé est situé dans le quartier Kindele et non à l’Université de Kinshasa.
En attendant les enquêtes, la société chinoise a été interdite de poursuivre l’exploitation de ce site.