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Des « parlementaires debout » de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), section Tombalbaye, à Kinshasa, dénoncent les traques dont ils sont victimes de la part des éléments de la police. En effet, depuis trois jours, ces personnes affirment être sommées de quitter leur lieu de rassemblement situé non loin de l’avenue des huileries à Gombe dans le centre d’affaires de Kinshasa.
En sit-in mercredi 22 septembre au siège de la Mission de l’ONU pour la stabilisation de la RDC (Monusco), ces militants ont accusé les policiers d’avoir procédé à l’enlèvement de certains de leurs collègues.
Ils demandent la mise en liberté de quatre de leurs camarades, tout en clamant leur droit à la liberté d’expression comme tous les autres partis.
Le Vice-président du « parlement débout » de l’UDPS/Tombalabye, Prospère Dimbele, s’exprime :
« Le dimanche dernier, il était prévu qu’une manifestation organisée par l’UDPS ait lieu au terrain de Kamina. Les mêmes policiers sont venus déloger et confisquer les banderoles de notre parti. Nous nous demandons si dans ce pays il y a une démocratie. Lundi, nous étions encore sur notre site, nous avons vu quelques jeeps des policiers venir nous disperser. Ils nous ont dit que nous n’avons pas le droit de siéger sur cet endroit là. Quatre de nos combattants ont été enlevés. »
