Une vive tension règne à Katako Kombe, cité située à 500 kilomètres au nord de Mbuji Mayi. A la base, le retard enregistré dans l’installation du nouveau chef de cité nommé par l’autorité provinciale. L’administrateur de territoire parle des coups de feu tirés par la population qui réclame cette installation. La police locale contredit ces propos. Elle souligne que le calme, bien que précaire, est revenu dans la cité ce lundi.
La cité de Katako Kombe a été prise d’assaut dimanche 29 août par les manifestants, qui sont tous membres de la famille de Gilbert Osolongo. Ce dernier a été nouvellement nommé par le gouverneur de province au poste de chef de cité de Katako Kombe.
Les manifestants protestent contre ce qu’ils qualifient de gel de la décision de l’autorité provinciale et de manœuvre politique de la part de l’administrateur de territoire.
Du côté du territoire, Norbert Djonga reconnaît l’existence de l’arrêté provincial nommant Osolongo à la gestion de la cité.
Pour lui, c’est le commissaire de district qui, sur ordre de la province, aurait retardé cette installation.
L’administrateur du territoire parle des coups de feu tirés par les manifestants depuis ce dimanche, de 19 heures jusqu’à 21 heures.
Une marche pacifique aurait eu lieu ce lundi dans les rues de Katako Kombe. La police locale confirme la tension mais souligne qu’il n’y a eu aucun blessé dans ces incidents.