Le cholera perdure à Malemba Nkulu, dans le Haut-Lomami, depuis plus d’une année. Le manque d’eau potable est à l’origine de cette maladie, selon les autorités administratives et sanitairesdans ce territoire. En moyenne, cinq à six cas des malades sont reçus par jour à l’hôpital général de référence.
Les cas de décès ne sont pas encore enregistrés, affirment des sources médicales de Malemba Nkulu, parce que les médecins assurent une bonne prise en charge des malades.
Mais le foyer le plus important reste le village Kabala, selon les autorités sanitaires de Malemba Nkulu.
Les statistiques exactes ne sont pas disponibles à cause de l’inaccessibilité de ce village.
Pour y accéder, il faut une pirogue motorisée. Pourtant, soulignent les autorités sanitaires de Malemba Nkulu, la zone de santé n’est pas alimentée en carburant.
Pour rappel, cela fait plus de sept mois que la Regideso/Malemba Nkulu ne fournit plus d’eau potable à ces abonnés. A la base, la panne d’une pompe d’injection et le manque de moyens financiers, d’après les responsables locaux de la Regideso.
Pour une population de près de quinze mille habitants, la cité de Malemba Nkulu compte seulement trente-deux puits d’eau aménagés.
Conséquence: la plupart d’habitants de ce territoire consomment de l’eau du fleuve Congo.