Le président de la Commission électorale indépendante (CEI), Apollinaire Malumalu, a lancé mercredi 11 août à Kinshasa, le cadre de concertation avec les forces vives de la nation. La première rencontre de mercredi a rassemblé les membres du cadre de concertation de la société civile pour l’observation des élections.
Le calendrier électoral publié le 9 août par la CEI a été au menu de cette rencontre.
A cette occasion, Apollinaire Malumalu a expliqué aux participants les tenants et aboutissants de ce calendrier, qui tient compte, selon lui, des contraintes opérationnelles.
Pour leur part, les activistes de la société civile se sont engagés à travailler en vue de lever les contraintes relatives au processus électoral.
Jean-Baptiste Ndundu, du réseau des organisations des droits humains, d’éducation civique et d’inspiration chrétienne, a expliqué l’apport de ce regroupement:
«Nous avons une responsabilité de travailler pour que les contraintes puissent être levées au plutôt. (NDLR: C’est le cas, par exemple, des) contraintes législatives: il faut d’abord que la Ceni (Commission électorale nationale indépendante) soit mise sur pied. Il y a aussi les différentes lois qui doivent être adoptées. Dans le concret, il s’agit de faire l’éducation civique. Les lois ont difficile à être vulgarisées. Et notre travail, c’est de (NDLR: faire en sorte) que ces lois soient vulgarisées dans tout le pays.»
Il s’agit, a-t-il précisé, de faire connaître à la population notamment :
- la loi organique de la Ceni,
- la loi électorale,
- le déroulement du processus électoral
- les enjeux et défis de ces élections, etc.
Jean-Baptiste Ndundu a ajouté:
«Nous devons travailler pour que le processus électoral soit accepté et qu’il soit le moins conflictuel possible. Nous devons être l’église au milieu du village. Nous devons aider la population à pouvoir jouer son rôle politique.»