L’audience publique dans l’affaire ministère public contre Mushi Bonane a repris mercredi 11 août au tribunal de grande instance de Bukavu, dans le Sud-kivu. Au cours de l’audience, le tribunal a interrompu la séance pour prendre en délibéré la première préoccupation émise par le prévenu, demandant une mise en liberté provisoire.
Le tribunal de grande instance de Bukavu a encore rappelé, au cours de l’audience, la présence des témoins à charge et à décharge.
Leur présence est indispensable, estime le tribunal, surtout que le prévenu, à la séance du mardi 10 août, avait rejeté les charges retenues contre lui affirmant avoir été victime de montage des faits.
Déjà à la séance de ce mercredi, Mushi Bonane a introduit sa requête d’une demande de mise en liberté provisoire car à la séance précédente, le tribunal avait ordonné sa détention préventive.
Parmi les raisons avancées, Mushi Bonane évoque son état de santé, et, précise-t-il, qu’il habiterait près du plaignant.
Du côté de la défense de Me Chifende, on estime que cette mise en liberté risque d’occasionner la fuite du prévenu.
Les deux parties sont représentées par plusieurs avocats, les plus célèbres de Bukavu.
Pour rappel, Mushi Bonane est poursuivi par le tribunal de grande instance de Bukavu pour coups et blessures volontaires et menace de mort contre Me Chifende, un activiste des droits humains du Sud-Kivu.
Les deux hommes se disputent un lopin de terre.