Le mois de juillet 2010 aura été particulièrement tragique en République Démocratique du Congo. Accidents de circulation, naufrages, incendies et éboulements ont tour à tour endeuillé divers coins du pays, avec plus de quatre cents morts.
La série noire a commencé avec Sange, dans le territoire d’Uvira, au Sud-Kivu.
Vendredi 2 juillet, une explosion d’un camion citerne tue au moins deux cent soixante onze personnes.
A ce jour, cinquante-trois brûlés sont encore internés dans quatre hôpitaux de la province dont dix-huit seulement hors de danger.
Cinq jours plus tard, soit le 7 juillet, à la hauteur de la montagne de Mvusi, à une dizaine de kilomètres de Matadi, dans le Bas-Congo cette fois (ouest du pays), neuf personnes à bord d’un véhicule des FARDC meurent dans un autre accident de circulation.
Le 17 juillet, un camion termine sa course dans un ravin à Madimba, dans la même province. Bilan: trois morts.
Et le même jour, dans l’est de la RDC, une fois encore, au Nord-Kivu, un camion bondé de passagers et marchandises fait un tonneau sur l’axe Kibuwa-Walikale: vingt-sept personnes périssent dans cet accident et quarante autres s’en sortent avec des blessures.
Le centre du pays ne sera pas épargné par le signe indien qui poursuit la RDC à peine sorti des festivités de son cinquantenaire: le 23 juillet, plus de quatre-vingt creuseurs artisanaux de diamant périssent engloutis dans une carrière à Lungudi, dans le territoire de Tshikapa, au Kasaï-Occidental.
Mais, les officiels parlent de trois morts. Et lundi dernier, près d’une cinquantaine de passagers qui voyageaient à bord de la baleinière M/B Yedu surchargée sont tuées.
Drame survenu à la hauteur du village Lingali, en amont de Maluku, à la périphérie de Kinshasa. Bilan toutefois mitigé le manifeste n’ayant pas été retrouvé.
Enfin, pour boucler cette série noire, vendredi 30 juillet, à Lisala, dans la province de l’Equateur, cinq personnes meurent noyées dans les eaux du fleuve.