D'autres blessés de Sange ont succombé le week-end dernier, allongeant la liste des décès
Les hôpitaux du Sud-Kivu sont dotés des médicaments essentiels pour une meilleure prise en charge des blessés de la catastrophe de Sange. Mais, selon le président de la cellule de crise créée pour la circonstance, plusieurs nouveaux cas de décès allongent la liste des victimes.
Samedi 17 juillet, le nombre de victimes de l’explosion du camion citerne survenu à sange le 2 juillet dernier est passé à 269, avec notamment 22 nouveaux décès à l’hôpital général de référence de Bukavu où ne vivent encore que 6 blessés.
Dans d’autres institutions médicales qui avaient accueilli les blessés de l’accident de Sange, la situation n’est pas meilleure. A l’hôpital de Panzi, 8 blessés sur les 18 qui y avaient été transférés sont morts.
Le médecin responsable du service des urgences de cet hôpital reconnaît que les 10 survivants bénéficient des soins appropriés grâce à la gamme des produits pharmaceutiques offerts par une équipe belge associée à d’autres bienfaiteurs.
A l’hôpital d’Uvira et de Sange les chiffres ne sont pas encore communiqués.
Les médecins sont peu bavards sur cette question. Néanmoins, l’administrateur du territoire d’Uvira a pour sa part indiqué que le décompte des blessés ayant succombé est en train d’être fait dans sa juridiction.
Pendant ce temps, les bienfaiteurs ne cessent d’apporter leur soutien aux survivants de la catastrophe. Cependant, les bénéficiaires se lamentent de la mauvaise répartition.
Ils mettent en cause la crédibilité du comité local de crise et demandent sa dissolution.
La cellule de crise provinciale rassure et annonce que toutes les aides sont d’abord stockées en attendant que la planification soit bien faite.
