Les conditions de vie précaires et une mauvaise alimentation dans les lieux de détention seraient à l’origine de ces décès, à en croire le président de la société civile de Bulungu. Les autorités administratives du district du Kwilu confirment ces décès. Le dernier cas en date est celui d’un homme condamné pour le meurtre d’une femme à Masi-Manimba, en 2008.
Ce prisonnier est décédé mardi13 juillet et inhumé le lendemain.
Selon Fabien Bala, président de la société civile et de la Ligue Nationale des Droits de l’homme de Bulungu, ces détenus vivent entassés dans les cachots et meurent de faim.
La plupart d’entre eux proviennent de quatre territoires du district du Kwilu, a précisé Fabien Bala.
En outre, ces détenus demeurent dans leurs cellules deux à trois ans sans être jugés, ajoute la même source.
Par ailleurs, les autorités politico administratives et judiciaires du territoire évoquent plutôt le manque de moyens financiers pour prendre en charge ces détenus.
Face à cette situation, le Commissaire de district du Kwilu, Simon-Pierre Tshibuyi, suggère la construction d’une prison qui réponde aux normes.
En attendant, trois autres détenus malades sont internés à l’hôpital de Bulungu.