Tout en lui reconnaissant le droit d’apprécier la situation du pays, le ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement, Lambert Mende, refuse à Vital Kamerhe, ancien président de l’Assemblée nationale, le droit de donner des injonctions au chef de l’état.
Dans une déclaration faite mercredi 23 juin à Radio Okapi, Lambert Mende a réagi aux propos de Vital Kamerhe demandant au chef de l’Etat de gracier les prisonniers politiques et d’opinion à l’occasion des festivités du cinquantenaire de l’indépendance de la RDC.
Le porte-parole du gouvernement a déclaré:
«Il [Kamerhe] demande au président d’ordonner à la justice de prendre une sentence de relaxe. Donc il voudrait inciter le président de la République à violer la constitution en donnant des injonctions à des juges alors que le président ne dispose constitutionnellement que du droit de grâce»
C’est le dimanche 20 juin sur les antennes de Radio Okapi que Vital Kamerhe a lancé son appel au président Kabila.
Pour justifier son appel, il a déclaré que le 30 juin est un jour où les Congolais se réconcilient et passent en revue les cinquante ans d’indépendance pour prendre un nouvel élan.