La prévalence du VIH Sida est passée d’environ 6 % en 2009 à 19 % ces 5 derniers mois chez les femmes enceintes admises au Programme de protection de la transmission mère – enfant (PTME) à l’hôpital général de référence de Bafwasende, à environ 262 kilomètres au nord-est de Kisangani.
Le médecin chef de cette zone de santé, le docteur Israël Maonemeo a expliqué:
«Sur 100 femmes qui viennent à l’hôpital pour la consultation prénatale (CPN), lors de conseil de dépistage, on enregistre 19 femmes séropositives. L’année passée, nous étions à 5%. Il y a beaucoup de cas qui nous échappent.»
Il se pose encore des difficultés pour la prise en charge et qui sont à la base de beaucoup de décès après une rechute.
Israël Maonemeo a ajouté:
«L’enfant qui a été contaminé ne peut pas grandir. L’état de santé de la mère restera inconnu. Tout cela peut amener à beaucoup de décès dus au VIH-Sida.»
Le nombre de malades sous traitement aux anti-rétroviraux (ARV) est à la baisse. Il est passé de 190 patients, en décembre 2009 à 149 en juin 2010.
Conséquence: la plupart de ces femmes ne reviennent plus à l’hôpital continuer le PTME afin de réduire le risque de contamination du bébé, après avoir connu leur état sérologique.
Elles préfèrent plutôt accoucher à domicile ou dans de petits centres de santé, selon le docteur Israël Maonemeo.
Après que le service de communication les a informées de leur état sérologique, selon la même source, ces femmes devraient en principe être soumises au PTME intégré dans cet hôpital.
Cependant, la plupart d’entre elles disparaissent avant l’accouchement.
La plupart de ces femmes viennent des contrées à intense activité minière.
La plupart des malades sont en effet des creuseurs de diamant et de l’or.
Ils retournent à la carrière dès qu’ils se sentent mieux.