Les représentants de plus de 20 pays africains sont réunis, depuis ce jeudi 03 juin à Kinshasa, pour tenter de mettre fin à la circulation de médicaments de qualité douteuse, aux marchés pirates ainsi qu’aux contrefaçons.
Ces travaux devront conduire à une harmonisation des politiques dans le secteur pharmaceutique des pays africains.
Pour le ministre de la santé, Victor Makwenge, ce forum est l’un des évènements scientifiques les plus importants depuis des années en RDC.
Il constitue la contribution de son ministère aux festivités du cinquantenaire, une façon pour la RDC de revenir sur l’échiquier international.
Le président de l’intersyndical des pharmaciens d’Afrique, le Docteur Boniface Okulia, a quant à lui, salué l’adhésion cette année de la Tunisie et du Maroc à ces assises.
Il a également demandé aux gouvernements africains d’adopter rapidement une harmonisation des politiques pharmaceutiques nationales.
Boniface Okulia faisant ainsi allusion à la Commission de la communauté économique et monétaire de l’Afrique (Cémac), la Communauté économique des pays d’Afrique de l’ouest (CEDEAO), et la Communauté de développement des Etats d’Afrique australe (SADC).
Toujours, selon lui, il faut aussi briser les blocages entre pays africains qui ne permettent pas, par exemple, à un produit pharmaceutique fabriqué en Afrique d’être consommé par un autre pays du continent.
Ces recommandations doivent être formulées pour réduire la désarticulation du secteur pharmaceutique pour ainsi permettre à tout Africain de se soigner dignement.