Avec plus de 100 milliards de barils en réserve, les 16 pays africains producteurs du pétrole, avec à leur tête l’Angola, le Nigeria et l’Algérie, pensent qu’il y a maintenant de quoi séduire les grandes industries du monde.
C’est ce qui justifie la tenue à Kinshasa du 4è congrès africain du pétrole et exposition. Les travaux qui ont débuté ce mercredi 24 mars dans la salle des réunions de l’assemblée nationale au Palais du peuple dureront 4 jours (jusqu’au 27 mars).
Le thème retenu par les participants est : « Plus de 100 milliards de barils de réserve approuvés, opportunités, défit et développement.»
Le congrès invite les sociétés pétrolières des pays membres de l’Associations des pays africains producteurs du pétrole, APPA et les compagnies internationales à profiter des opportunités qui se présentent pour développer des possibilités d’affaires en Afrique dans le secteur pétrolier.
Le message de Célestin Mbuyu, ministre congolais des Hydrocarbures est plus explicite :
La République démocratique du Congo présente tant d’opportunités pour explorer les produits du pétrole en grande quantité avec ses énormes réserves prouvées et supposées dans la cuvette centrale, dans la mer ainsi que dans le Graben. En outre, la RD Congo contient dans le lac Kivu d’énormes quantités de gaz évaluées à des dizaines de milliards de m3. Nous invitons donc les investisseurs africains et du monde dans le secteur du pétrole à venir chez nous.
Plus de 50 thèmes seront développés pendant les 4 jours que dureront les travaux de ce 4è congrès. Ils traitent de l’exploration, l’exploitation jusqu’au raffinage et commercialisation des produits pétroliers.
Ce mercredi dans l’ après-midi, deux exposés-débat ont eu lieu. Le premier consacré à la question d’investissements dans l’industrie pétrolière de l’Afrique, le deuxième sur la promotion du pétrole et du gaz en Afrique et la dépendance énergétique.