
Un violent incendie a ravagé plus de 600 habitations dimanche 2 novembre sur le site minier de Lomera, situé dans le territoire de Kabare, au Sud-Kivu. Selon les premiers témoignages recueillis sur place, le sinistre pourrait avoir des motivations criminelles.
Cet incendie survenu deux mois après la fermeture du site n’a causé aucune perte en vie humaine, mais les dégâts matériels sont considérables, laissant des centaines de personnes sans abri.
Ce drame intervient alors que les acteurs de la société civile et ceux du secteur minier multiplient les plaidoyers pour la réouverture du site, fermé depuis deux mois par le M23. Cette fermeture avait entraîné l’évacuation des opérateurs économiques, laissant le site vulnérable à des actes de pillage.
Des sources locales avaient déjà déploré la présence de personnes inconnues, qui, profitant de l’absence des exploitants, parviennent à tromper la vigilance des gardes pour voler les sols minéralisés abandonnés.








