
Le coordonnateur de la plateforme « Camp de la République », Freddy Kita, a réitéré, samedi 1er novembre, son appel à la paix, à l’unité et à la cohésion nationale.
A l’issue d’une messe d’action de grâce organisée à la Cathédrale Notre-Dame du Congo, il a déclaré que la RDC a besoin de l’apport de toutes ses filles et de tous ses fils pour assurer son développement durable.
Cet acteur politique s’inscrit dans la dynamique du « Pacte social pour la paix et le bien-vivre ensemble en RDC et dans la région des Grands Lacs », initiée par les évêques catholiques et les pasteurs protestants.
« Nous sommes des Bantous, et l’arbre à palabres a toujours existé. Tant que l’homme vivra sur cette terre, il y aura des discussions et des dialogues. Bien que le Chef de l’État fasse tout pour que la paix devienne une réalité vivante, nous aussi, en tant qu’acteurs politiques et citoyens congolais, avons le devoir d’appeler tout le monde à la paix et à l’unité. Car nous avons constaté que seule l’unité nous permettra de récupérer les territoires sous occupation », a déclaré Freddy Kita.
Dans son homélie, l’abbé Camille Isika s’est appuyé sur l’Évangile selon Luc, chapitre 22, versets 24 à 27, pour exhorter les Congolais à faire preuve de justice tout au long de leur vie.
Pour ce prélat catholique, il est essentiel que les plus forts protègent les plus faibles, afin de renforcer le sentiment d’unité nationale.
De nombreux Kinoises et Kinois ont fait le déplacement vers la Cathédrale Notre-Dame du Congo pour participer à ce culte d’action de grâce.
En septembre dernier, le Camp de la République avait déjà organisé un meeting populaire au terrain Assossa, dans la commune de Kasa-Vubu, au cours duquel il avait réitéré son appel aux Congolais à se réunir autour d’une table afin de désamorcer la crise qui couve dans la partie Est du pays.








