
Du 3 au 6 novembre, Kinshasa accueille les « conversations nationales sur la montée de l’extrémisme violent en RDC », une initiative du ministère de l’Intérieur et de la Sécurité, en collaboration avec le Secrétariat national pour le renforcement des capacités (SENAREC) et le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD). L’annonce a été faite vendredi 31 octobre lors d’une conférence de presse conjointe.
Sont attendus à ces assises : les gouverneurs, les présidents des assemblées provinciales, des administrateurs de territoires ainsi que des représentants de la société civile issus d’au moins dix provinces. L’objectif est d’analyser les causes profondes de l’activisme des groupes armés et des actes de violence, afin de proposer des solutions concrètes.
« L’extrémisme violent, ce sont tous ces actes qui perturbent la vie des populations dans certaines régions. Il est essentiel de mener une action préventive dans les provinces identifiées comme vulnérables, sur la base de rapports du Département d’État américain, de l’ONU, du Conseil de sécurité et des experts du PNUD », a expliqué Paul Kabwe, conseiller juridique au ministère de l’Intérieur.
Les provinces concernées incluent notamment l’Ituri, le Nord-Kivu, le Mai-Ndombe, le Kwango, les deux Kasaï, le Tanganyika et la ville de Kinshasa.
À l’issue des travaux, des recommandations seront formulées et intégrées à un programme national de lutte contre l’extrémisme violent, piloté par le vice-Premier ministre de l’Intérieur.
« Ce programme permettra de lancer des actions opérationnelles sur le terrain pour éradiquer ce phénomène dans toutes les provinces », a précisé Paul Kabwe.
De leur côté, Marcel Kanda, coordonnateur du SENAREC, et Shighata Coulibaly, représentant du PNUD, ont assuré que leurs institutions apporteront un appui technique et financier à ces travaux.
Selon eux, les objectifs de ces conversations répondent aux attentes de la population : paix durable, stabilité et développement local.








