La Mutuelle de Santé des enseignants du ministère de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Professionnel (MESP) entre dans une nouvelle phase de son développement : celle du régime contributif, symbole d’une solidarité nationale renouvelée et d’un engagement fort pour le bien-être des éducateurs congolais.
Jusqu’au début de l’année 2025, la MESP fonctionnait grâce aux subventions de l’État. Depuis février 2025, elle a entamé sa transition vers un modèle contributif, avec pour objectif principal le déploiement national de la mutuelle afin de garantir aux enseignants et à leurs ayants droit un accès équitable aux soins de santé de qualité.
Une couverture médicale structurée et progressive
La première phase de mise en œuvre a été lancée dans plusieurs provinces, notamment : Kwilu, Kongo-Central, Lualaba, Maniema, Mai-Ndombe, Kasaï-Central, Sankuru, Haut-Uélé, Bas-Uélé, Ituri, Nord et Sud Ubangi, Mongala, Kwango, Tanganyika, Lomami, Lwalaba et Haut-Lomami.
La MESP assure la prise en charge des prestations de santé pour ses affiliés, en garantissant le remboursement des frais médicaux selon les conventions établies avec les hôpitaux agréés.
Une base de données centralisée pour une gestion efficace
Pour garantir l’efficacité du programme, la mutuelle met en place une base de données centralisée, actualisée à chaque étape de l’identification. Cette maîtrise des effectifs permet une planification financière rigoureuse et une équité dans l’accès aux soins.
Le déploiement se poursuit progressivement, en commençant par les chefs-lieux des provinces, avant de s’étendre aux 145 territoires du pays.