En marge de la célébration de la Journée internationale de l’Enseignant, le 5 octobre, les membres de la Synergie des syndicats des enseignants de la RDC ont exprimé leurs revendications pour une amélioration urgente de leurs conditions sociales et salariales. Réunis samedi 04 octobre 2025 à Kinshasa, ils ont dressé un constat alarmant sur la précarité qui caractérise leur situation professionnelle.
Lors de cette rencontre, ils ont appelé le gouvernement à agir rapidement en garantissant des salaires décents, une formation continue et de meilleures conditions de travail afin d'assurer une éducation de qualité.
Jean-Bosco Puna, porte-parole de la Synergie, a souligné que les faibles salaires, la précarité des retraites, l’absence de prise en charge des enseignants non rémunérés (NU) et le manque de reconnaissance des inspecteurs de l’enseignement constituent d’importants obstacles à la performance du système éducatif congolais.
« La qualité de l’enseignement aujourd’hui exige l’intégration des nouvelles technologies et une collaboration renforcée entre enseignants et hiérarchie. Cela passe par une formation continue et des conditions de vie dignes », a-t-il insisté.
Il a aussi dénoncé les effets négatifs d'une gratuité mal encadrée dans les écoles primaires, qui augmente la charge de travail des enseignants sans compensation adéquate.
En août dernier, la ministre d’État à l’Éducation nationale, Raïssa Malu, avait réaffirmé l’engagement du gouvernement à améliorer les conditions des enseignants malgré les contraintes budgétaires, notamment dues à la crise sécuritaire dans l’Est du pays.