Les activités scolaires ont repris ce mardi 16 septembre à l’Institut Mulembwe et à l’École primaire Kisakala, dans le territoire de Moba (province du Tanganyika), après deux semaines de paralysie.
Les ouvriers ayant construit les bâtiments de ces établissements dans le cadre du Programme de développement local des 145 territoires (PDL-145T) avaient bloqué l’accès aux salles de classe pour réclamer le paiement de plusieurs mois de salaires dus par l’entreprise SAFRICAS.
Certains ouvriers, dans un geste de protestation, avaient même élu domicile dans les salles de classe avec leurs familles, empêchant ainsi la rentrée scolaire prévue depuis le 1er septembre sur l’ensemble du territoire national.
Promesse d'une solution urgente
En mission de travail à Moba, le gouverneur du Tanganyika, Christian Kitungwa, s’est rendu sur les lieux pour rencontrer les ouvriers. Il leur a promis une solution rapide à leurs revendications et s’est dit indigné par le nombre élevé d'arriérés de salaires.
« Le gouverneur nous a demandé de rouvrir les portes de l’école et a promis de s’impliquer personnellement pour qu’une solution soit trouvée dans les prochains jours », a déclaré Etienne Mayombo, l’un des ouvriers concernés.
Malgré les sollicitations de la presse, le directeur provincial de SAFRICAS, Papy Ilunga Mbombo, a refusé de commenter la situation.
La reprise des cours marque un soulagement pour les élèves et les enseignants. Cependant, la crise sociale sous-jacente reste entière.
