Les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) ont dénoncé dans un communiqué officiel publié mardi 19 août, une série d’attaques des rebelles du Mouvement du 23 mars (M23) et de l’Alliance fleuve Congo (AFC) contre leurs positions dans les provinces du Nord et du Sud-Kivu.
L’armée qualifie ces offensives de « violation flagrante des accords de paix de Washington et de la déclaration de principes de Doha », qui visent à instaurer une paix durable dans l’Est du pays.
Pour étayer leurs accusations, les FARDC citent notamment l’attaque survenue le 11 août courant contre la position de la Force Navale de Musenda, située au bord du lac Édouard dans le territoire de Lubero (Nord-Kivu). Elles ajoutent que plusieurs positions des forces gouvernementales dans le Sud-Kivu ont également été prises pour cibles par les rebelles ces derniers jours.
Ces agressions, selon l’armée, ont pour but de saboter les efforts de paix en cours et mettent en danger la vie des populations civiles.
Face à cette situation préoccupante, les FARDC appellent les médiateurs américains et qataris impliqués dans le processus de paix à prendre acte de ces provocations.
Elles affirment cependant, leur détermination à prendre toutes les mesures nécessaires pour protéger les populations et rétablir la stabilité dans la région.