Le vice-Premier ministre en charge des Transports, Jean-Pierre Bemba, a présidé vendredi 4 juillet la cérémonie de signature du contrat de réhabilitation et de modernisation du chemin de fer sur le tronçon Kisangani–Ubundu (Tshopo), long de 115 kilomètres.
« Ce contrat a été conclu entre, d’une part, la République démocratique du Congo et, d’autre part, un consortium composé de la société sud-coréenne KECC et de l’entreprise congolaise Masco Énergies, avec l'appui financier de la banque Equity BCDC », rapporte le service de communication du cabinet du ministre, cité par l’Agence congolaise.
Cette signature marque le passage à la phase opérationnelle d’un « projet structurant pour le désenclavement du nord-est du pays, faisant suite au protocole d’accord signé quelques semaines auparavant pour la réhabilitation des tronçons ferroviaires Kisangani–Ubundu et Kindu–Kalemie ».
Le début des travaux d'une durée de 36 mois est prévu dans 15 jours, poursuit la même source, sans autres précisions notamment sur le coût du projet.
Opérationnelle depuis l’époque coloniale (1904), la SNCC/Kisangani a perdu son dynamisme d’antan. Le matériel roulant et les infrastructures n’ont pas connu de renouvellement, conduisant à l’arrêt complet du trafic voyageurs en 2019. Les wagons hors d’usage restent immobilisés dans les dépôts de la société.
L’entreprise fait face à plusieurs défis, notamment, la pénurie de matériel roulant : Seules deux des quatre locomotives acquises en 2016 restent opérationnelles. Les deux autres, vandalisées, ont été démantelées pour récupérer des pièces détachées, selon Alubu Shabani, directeur intérimaire.