Soixante-cinq ans après avoir accédé à l’indépendance, la République démocratique du Congo peine toujours à garantir à sa population l’accès aux services sociaux de base. C’est le constat dressé par l’Alliance des leaders de la société civile de la RDC (ALSOC), lors d’une conférence-débat tenue samedi 28 juin à Kinshasa.
À cette occasion, Didier Ekabela, coordonnateur-adjoint de cette structure, a exprimé sa vive préoccupation face à la persistance des difficultés socio-économiques qui affectent la majorité des Congolais.
« L’accès aux soins médicaux, à l’eau potable, à l’électricité et à d’autres services essentiels reste un luxe pour de nombreux citoyens », a-t-il déploré.
Pour l’ALSOC, cette situation est le résultat de « tâtonnements des différents régimes politiques » qui se sont succédé au sommet de l’État depuis l’indépendance du pays en 1960. L’organisation estime que l’absence d’une vision sociale cohérente et pérenne a compromis les espoirs d’amélioration des conditions de vie.