Après les villes de Mbandaka et de Boende, le vice-Premier ministre et ministre de la Défense nationale séjourne, depuis ce mardi 17 juin, à Lisala, dans la province de la Mongala.
Le périple de Guy Kabombo Muadiamvita s’inscrit dans la poursuite de son itinérance dans le Grand Équateur, en vue de palper du doigt les réalités de la 13e région militaire. Au-delà des réunions stratégiques du comité provincial de sécurité, essentielles à la redynamisation des FARDC, cette visite a révélé une dimension humaine profonde.
Il s’est notamment rendu au Centre pénitentiaire militaire d’Angenga - une démarche rare- pour y constater les conditions de détention et les défis liés à sa gestion.
Face au retard d’un projet de réhabilitation crucial, Guy Kabombo Muadiamvita a exigé des ingénieurs de l’entreprise des actions immédiates pour accélérer les travaux. Son engagement ne s’est pas arrêté là, privilégiant aussi le dialogue et la cohésion sociale. Il a ainsi échangé avec les chefs coutumiers, reconnaissant leur rôle vital.
Cette immersion sur le terrain, alliant fermeté et écoute, témoigne d’une volonté de transformer les réalités des FARDC et de leurs infrastructures, tout en restant à l’écoute des préoccupations locales, avant de s’envoler pour Gemena, prochaine étape de sa mission.
À Boende (Tshuapa), Guy Kabombo a présidé le comité provincial de sécurité de la Tshuapa, en présence de plusieurs députés nationaux élus du Grand Équateur. Au cours de cette réunion, diverses préoccupations relatives à la sécurité dans la région ont été abordées. Le VPM de la Défense nationale les a invités à adopter une approche collaborative afin d’assurer une paix durable.
Il a également visité plusieurs installations de l’armée, notamment le camp Ndondo, l’hôpital militaire et le mess des officiers, tous dans un état de délabrement avancé. Le patron de la Défense nationale a annoncé des mesures sévères pour mettre fin à la promiscuité et à la spoliation dans ces domaines militaires.
Le vice-Premier ministre s’est aussi entretenu avec des épouses de militaires, à qui il a promis de transmettre leurs doléances au commandant suprême des FARDC, Félix Tshisekedi.