L’aéroport international de Goma est toujours fermé, deux mois après l’occupation de la ville par les rebelles de l’AFC/M23. Plusieurs sources indiquent que des travaux de déminage ont commencé il y a quelques jours, ce qui pourrait être la première étape vers une réouverture.
Le tarmac est la première zone où le déminage est effectué. Cela consiste à détecter et détruire les engins explosifs sur le site. Cependant, d’autres mines restent présentes aux alentours, en raison de l’ampleur des affrontements qui s'y étaient déroulés opposant les rebelles, soutenus par le Rwanda, à l'armée congolaise appuyée par ses alliés. Cela constitue une menace sérieuse, rendant impraticable la voie d'accès à la piste.
Le déminage est une étape importante dans la réhabilitation de l’aéroport international de Goma, qui nécessite des réparations de grande ampleur pour assurer la sécurité des vols.
Les dégâts causés par la guerre sont considérables : tour de contrôle saccagée, infrastructures endommagées et bureaux pillés. Jusqu'à ce 30 mars, l’incertitude plane toujours quant à la reprise des vols.
La tour de contrôle, un édifice moderne de 26 mètres construit en 2021 grâce au financement de la Banque mondiale, dans le cadre du projet d’amélioration de la sécurité aéroportuaire (PSAG), a subi des dommages significatifs.
Des équipements essentiels ont été détruits, des documents importants ont disparu et une partie des installations aéroportuaires a été endommagée par des tirs et autres bombardements.
Quelques appareils, équipements et documents importants facilitant le travail à la tour de contrôle auraient été détruits par des inconnus. Une partie des installations aéroportuaires touchée par les impacts de bombardements et de tirs.