Au sixième jour après l'annonce de son retrait, l'AFC/M23 est toujours présent dans le chef-lieu du territoire de Walikale. Les menaces des groupes armés et des FARDC, qui tentent de reprendre le contrôle de la zone, aggravent la situation humanitaire. Les habitants continuent de se déplacer et les activités socio-économiques peinent à reprendre.
La situation reste volatile à Walikale, ce jeudi 27 mars, six jours après l'annonce du retrait du mouvement rebelle AFC/M23, faite le samedi 22 mars 2025. Selon les acteurs locaux, cette entité est maintenant entourée de villages instables sur le plan sécuritaire, en raison des attaques quotidiennes des groupes armés Wazalendo contre les rebelles du M23.
Cette situation exacerbe la crise humanitaire dans la cité, où de nouveaux mouvements de populations sont observés. L'enceinte de l'hôpital général de référence de Walikale, qui comptait déjà plus de 600 ménages de personnes déplacées, enregistre un afflux de nouveaux ménages fuyant vers la brousse autour de la cité.
Certaines sources de l'hôpital indiquent que l'assistance de Médecins sans frontières/Hollande, destinée aux malades et aux déplacés, n'est pas en mesure de couvrir les besoins. Ces sources craignent le développement de maladies dues à la promiscuité accrue dans laquelle vivent ces déplacés qui campent dans l’enceinte de l’hôpital.