Le président de la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO), Monseigneur Fulgence Muteba, et le président de l’Église du Christ au Congo (ECC), le pasteur André Bokondua, ont rencontré, lundi 17 mars à Kinshasa, Ronny Jackson, envoyé spécial du président des États-Unis, Donald Trump, et membre du Congrès américain.
Les discussions ont porté sur la situation sécuritaire dans l’Est de la République démocratique du Congo (RDC) ainsi que sur l’engagement de ces deux institutions religieuses en faveur de la paix.
Ronny Jackson a échangé avec les leaders religieux catholiques et protestants sur la crise sécuritaire et humanitaire qui prévaut dans l’Est de la RDC. « Nous croyons que la solution durable à ce problème n’est pas militaire », a-t-il déclaré à l’issue de la rencontre, tout en saluant l’implication de ces figures religieuses dans la recherche d’une paix durable au sein du pays et dans la région des Grands Lacs.
La visite de l’envoyé spécial de Donald Trump en RDC s’inscrit dans une série de rencontres diplomatiques visant à évaluer la situation sécuritaire. Le dimanche 16 mars, Ronny Jackson avait été reçu par le président de la République, Félix Tshisekedi. Au cours de leurs échanges, ils ont essentiellement parlé de la crise dans l’Est du pays. Ronny Jackson a affirmé son engagement à plaider en faveur du retour à la paix. « Je vais rentrer aux Etats-Unis, je vais discuter avec le Congrès, je vais voir aussi la possibilité de discuter avec la Maison Blanche pour des échanges en vue d’assurer que la paix puisse revenir dans l’Est de la RDC et partout en RDC», a-t-il affirmé.
La CENCO et l’ECC ont lancé début 2025 le Pacte social pour la paix et le bien-vivre ensemble en RDC et dans la région des Grands Lacs. Cette initiative vise à instaurer une paix durable et à promouvoir la coexistence pacifique dans la région. Dans le cadre de cette initiative, ces leaders religieux ont multiplié les rencontres avec des acteurs clés du conflit, notamment le président Félix Tshisekedi de la RDC, Paul Kagame du Rwanda et Joao Lourenço, président de l’Angola et médiateur de la crise.