La Présidence de l’Angola a annoncé, mardi 11 mars, des négociations directes entre le Gouvernement congolais et les rebelles du M23.
Cette nouvelle est contenue dans un communiqué de presse de la Présidence angolaise à l’issue de la brève visite qu’a effectuée, le même mardi, le Président Félix-Antoine Tshisekedi à Luanda, capitale de l’Angola.
La partie angolaise, en tant que médiateur dans le conflit qui touche l'Est de la RDC, s’engage à établir des contacts afin que les délégations de la RDC et du M23 mènent des négociations directes à Luanda dans les prochains jours, en vue de négocier une paix définitive dans ce pays frère.
De son côté, la présidence de la RDC dit prendre acte de cette procédure.
Mais précise attendre voir la mise en œuvre de cette démarche de la médiation angolaise. Elle rappelle par ailleurs qu’il existe un cadre pré établi qui est le processus de Nairobi et réaffirme son attachement à la Résolution 2773.
La date exacte du début des pourparlers entre ces deux parties n'a pas été précisée.
Question
-Comment analyser l’annonce faite par l’Angola ?
Invités
-Jean-Baptiste Muhindo Kasekwa, premier vice-président du parti Politique Engagement Citoyen pour le Développement, ECIDE, parti membre de la coalition Lamuka. Il est notable du Nord-Kivu.
-Jean Michel Kalonji, membre de l'Union sacrée de la nation et coordonnateur de la Base pour le développement du Congo (BDC). Il est aussi membre du regroupement politique 2A/TDC, une des mosaïques de l’UDPS, sous la coordination du Professeur Isaac-Jean-Claude Tshilumbayi.
-Frederick Amani, chercheur associé en sciences politiques et relations internationales à l’Université de Lubumbashi. Il est expert en question de sécurité, défense et de maintien de la paix, de l'Institut Thales d'Afrique, basé à Dakar au Sénégal.
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