Passé de 8 à 40 membres, le nouveau présidium de l’Union sacrée de la nation a été dévoilé, samedi 8 mars, à Kinshasa.
Selon le secrétaire permanent de cette plateforme politique, André Mbata, cette nouvelle configuration inclut non seulement les membres existants, mais également des leaders ou représentants des partis ayant obtenu au moins 7 députés nationaux ou sénateurs lors des dernières élections.
Le chef de l’Etat, Félix Tshisekedi avait annoncé la restructuration de sa famille politique samedi 22 février dernier lors d’une rencontre à la Cité de l'Union africaine.
Dans sa communication, il avait exprimé sa déception face au manque d’engagement de certains ténors de l’Union sacrée dans la gestion de la crise sécuritaire qui couve la partie Est du pays.
Question :
Quelle lecture faites-vous de la restructuration de la famille politique de Felix Tshisekedi ?
Invités :
-Willy Mishiki Buhini, député national élu de Walikale, au Nord-Kivu. Il est cadre de l’Union sacrée de la nation. Il est parmi les cadres de cette plateforme qui s’opposent à la composition du nouveau présidium de l’Union sacrée.
-Eliezer Tambwe, député national élu de Lukunga dans la ville de Kinshasa. Il est président du parti politique Action commune pour la République (ACR), parti membre de l’Union sacrée de la nation. Il est parmi les cadres qui soutiennent la composition du nouveau présidium de l’Union sacrée.
-Christian Moleka, analyste politique et coordonnateur de la Dynamique des politologues de la RDC.
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