Conséquences de la pénurie d’eau potable dans la cité de Kabimba à Kalemie

Une adolescente habitant le quartier Mokali dans la commune de Kimbanseke à Kinshasa, venait d’être approvisionnée en eau potable à une distance d’au moins 1 Km de leur habitation, le 31/08/2015 moyennant 50Fc par bidon de 10 litres. Radio Okapi/Ph. John Bompengo (Illustration)

La cité de Kabimba, dans le territoire de Kalemie (province du Tanganyika), manque d’eau potable depuis plusieurs jours. Selon des sources locales, de nombreux tuyaux sont usés. La population est obligée de puiser de l’eau du lac Tanganyika, des rivières et des puits non traités, avec tout le risque de contracter des maladies d’origine hydrique.  Face à cette situation, le chef du quartier Lubanday lance un S.O.S aux autorités pour trouver une solution.

L’eau coule rarement à quelques robinets de la cité de Kabimba. La population attend jusqu’à des heures tardives pour s’approvisionner en eau potable qui est fournie par la société chinoise GLC. La Regideso n’est pas présente dans cette partie de la province du Tanganyika. 

Le chef de quartier Lubanday, Michée Saké, témoigne :

 « La population de la cité de Kabimba puise l’eau du robinet au quartier Lubanday uniquement, les gens veillent toute la nuit pour avoir de l’eau, il faut être là à partir de 2 heures jusqu’à 5 heures du matin pour avoir de l’eau. Et il n’y a que deux robinets qui sont opérationnelles. Nous demandons à l’administrateur du territoire de Kalemie de s’impliquer dans ce dossier pour que nous ayons de l’eau potable en grande quantité. Les habitants de Kabimba ont assez souffert »

Les conséquences de cette situation sont nombreuses :  une bonne partie de la population de Kabimba consomme l’eau des puits non traitée, celle du lac Tanganyika et des autres rivières.

 En outre, la population craint la résurgence des maladies d’origine hydriques, annoncent certaines sources locales

 

 

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