Le PDDRC-S/Beni plaide pour plus de moyens afin de mener à bien les opérations de désarmement d’ex-combattants

Omar Kavota, chef d’antenne du Programme de désarmement, démobilisation, relèvement communautaire et stabilisation (PDDRC-S)/Beni, appelle le Gouvernement à mettre à la disposition de sa structure des moyens conséquents afin de mieux mener les opérations de désarmement d’ex-combattants.

Il indique que qu’au moins 5000 candidats membres des groupes armés sont attendus pour intégrer le processus de désarment et démobilisation dans la région de Beni au Nord Kivu.

Mais pour travailler efficacement, cette structure dit avoir besoin des moyens logistiques et financiers.

Omar Kavota a fait part de cette préoccupation mercredi 12 février au ministre de la Défense nationale Guy Kabombo Mwandavita, qui séjourne dans ce coin du pays depuis quelques jours.  

Ce dernier encourage le PDDR-S à mobiliser davantage les groupes armés afin qu’ils adhèrent au processus de désarmement et démobilisation pour que parmi eux, ceux qui choisissent de défendre la République, s’ils réunissent les conditions d’éligibilité, rejoignent la réserve armée de la défense (RAD), ou encore s’enrôlent individuellement au sein des Forces armées de la RDC (FARDC).

« Nous allons nous employer à mobiliser davantage les membres des groupes armés parce que dans cette zone de Beni, nous attendons au moins 5000 candidats membres des groupes armés pour le territoire, qui doivent faire leur adhésion au processus de désarmement. Dans le territoire de Beni, nous avons presque le même chiffre. Donc, dans l’espace Grand nord, au moins 10 000 membres des groupes armés sont attendus et nous pensons qu’avec l’appui du Gouvernement, avec l’appui du ministère de la Défense, nous allons arriver à cet objectif », indique le chef d’antenne du PDDRC-S à Beni.

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