LUCHA dénonce une attaque contre des civils par des présumés militaires FARDC à Kabare

 

Le mouvement citoyen Lutte pour le changement (LUCHA) dénonce les tueries survenues à Miti et Kavumu, dans le groupement de Bugorhe, au territoire de Kabare dans la province du Sud-Kivu, durant la nuit du vendredi au samedi 8 février. Dans une déclaration signée samedi à Bukavu, LUCHA rapporte que 9 personnes ont été tuées par certains militaires indisciplinés des Forces armées de la RDC.

« Ce qui s’est passé dans le territoire de Kabare, précisément à Mululu dans le groupement de Miti et à Kavumu également dans le groupement de Bugorhe, est pour nous, de LUCHA, une triste nouvelle puisque c’est la énième fois que nous avons alerté les dirigeants. Récemment, dans notre déclaration-communiqué du 29 décembre 2024, nous avons interpellé nos dirigeants à ce sujet. Et ce ne sont pas les ennemis qui tuent, ce sont nos propres militaires », regrette Christian Tambwe, chargé de communication au sein de LUCHA.

Ce mouvement citoyen s’interroge sur les motivations de ces militaires en cette période où la province du Sud-Kivu est menacée par les rebelles du M23, soutenus par l’armée rwandaise.  

Le chargé de communication au sein de LUCHA indique que ce groupe de pression exige une action judicaire contre les auteurs présumés de cette tuerie survenue au territoire de Kabare :

« Nous pensons demander aux dirigeants, notamment au gouverneur de province et au ministre de l’Intérieur, de s’impliquer pour mettre fin à cette situation d’insécurité, mais également d’identifier ces criminels et de les déférer devant les tribunaux compétents ».