Les agriculteurs du territoire de Nyiragongo, dans la province du Nord-Kivu, affirment qu’ils ne peuvent pas accéder à leurs champs à cause des corps en décomposition qui se trouvent toujours sur les axes et dans les champs. Une situation qui menace la santé publique de la population, alertent plusieurs acteurs locaux.
Ces derniers ont contacté Radio Okapi le samedi 8 février pour demander à la Croix-Rouge et aux humanitaires d’intervenir de toute urgence pour évacuer ces corps et assainir la zone.
Les faits sont rapportés dans différents villages des groupements Kibati, Buvira et Rusayu.
Alors que la population tente d’accéder aux champs à la recherche de la nourriture, profitant de cette accalmie relative qui s’observe depuis l’occupation, celle-ci se heurte à cette difficulté.
D’après les sources locales, des affrontements intenses à l’arme lourde ont été enregistrés dans ces villages avant l’entrée des rebelles dans la ville de Goma. Ce qui justifie la présence des plusieurs cadavres qui traînent encore. Ce qui fait craindre le risque des épidémies.
En outre, les mêmes sources évoquent la crainte d'engins non explosés mais aussi des armes abandonnées qui sont visibles dans les villages.
Les habitants plaident pour des interventions des spécialistes en déminage et pour l’assainissement du territoire de Nyiragongo.
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