A son audience publique de ce mercredi 15 janvier, la Cour constitutionnelle a statué sur le contentieux des résultats provisoires des élections législatives nationales organisées en décembre dernier à Yakoma (Nord-Ubangi) et Masimanimba (Kwilu). Elle a également reçu l'avis du ministère public.
Parmi les huit causes appelées à cette audience, la Cour a examiné la requête qui attaque l'élection de Tryphon Kin-Kiey Mulumba, du regroupement politique AAAP proclamé provisoirement élu par la Commission électorale nationale indépendante (CENI) à Masimanimba.
Cette élection est contestée par des candidats malheureux Kawata Lemba et Antoine Kipulu. De son côté, la candidate Nana Manwanina, ancienne ministre près le Président de la République, attaque la CENI.
Selon Kin-Kiey Mulumba, les requêtes contre son élection sont des manœuvres visant à empêcher sa province de se développer.
L’UDPS attaque à Yakoma
Pour la circonscription de Yakoma, l'UDPS/Tshisekedi et l'AESP contestent l'élection de Mbui Kaya du regroupement politique APA/MLC. Tandis que AA/C et AESP sont contre Nzangi Ngelengbi.
Aucune de toutes ces causes n’a reçu un avis favorable du ministère public, soit pour absence ou insuffisance des preuves, soit pour défaut de qualité du requérant. Le Procureur général a demandé à la Cour de les déclarer tout simplement « recevables mais non fondées ».
La Cour constitutionnelle proclamera les députés nationaux définitivement élus le 20 janvier pour ces deux circonscriptions.
Ces élections tenues d'abord le 20 décembre 2023, comme presque partout en RDC, avaient été annulées par la CENI pour irrégularités, puis réorganisées le 15 décembre 2024.