Le mouvement citoyen dénommé Groupe d’éveil pour les intérêts de la Population (GEDIP) a alerté, jeudi 9 janvier à Kikwit (Kwilu) sur le délabrement du cimetière de Kazamba, ayant servi à l’enterrement des victimes de la maladie à virus Ebola vers les années 1995.
Dans sa déclaration, cette structure de la société civile affirme que des eaux de pluie ont ramené à la surface, les ossements des cadavres.
Tipo Musiketi Inanga, coordonnateur de ce mouvement citoyen, redoute le danger pour la santé de la population de la ville de Kikwit.
« Le mouvement citoyen Groupe d’éveil pour les Intérêts de la population, GEDIP en sigle, lance un cri d’alarme à l’opinion publique tant internationale, nationale que locale, que la ville de Kikwit a déjà été victime du virus Ebola qui avait endeuillé plusieurs familles vers les années 1995. A ce jour, le cimetière de Kazamba où ces victimes ont été enterrées, est en état de délabrement et constitue un danger pour la santé de la population de Kikwit », prévient Tipo Musiketi.
En effet, les fortes pluies qui se sont abattues sur la ville ont remonté à la surface, les os et les cercueils contenant des cadavres qui ont été inhumés à l’époque où la maladie à virus Ebola a sévit dans la ville de Kikwit, poursuit-il.
Le GEDIP « implore les autorités de la place de devancer le pire en recourant à une solution palliative afin de barrer la route à la dégradation de ce cimetière ».
En 1995, la ville de Kikwit a été frappée par une épidémie d’Ebola qui a touché plus de 300 personnes dont plus de 200 sont mortes, selon plusieurs sources.
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