Au moins neuf personnes sont mortes, en une semaine, à la suite des combats entre les Forces armées de la RDC (FARDC) et le M23, en territoire de Masisi (Nord-Kivu).
Selon des sources sur place, parmi ces victimes il y a un infirmier, une femme déplacée ainsi que 6 enfants.
Alors que tous les bureaux de l'administration de Masisi-centre ont été vandalisés et pillés, indiquent les mêmes sources.
Entre-temps, les conditions sécuritaires se dégradent dans cette partie du pays à la suite des affrontements entre belligérants.
La population vit dans la psychose permanente et soumise à des exactions alors qu'elle se déplace d'un milieu à un autre fuyant ces accrochages qui paralysent les activités socioéconomiques.
Le trafic n’a pas encore repris sur l’axe Masisi- Sake, où le prix du transport a connu un pic allant de 150.000 à 300.000 francs congolais par couse à moto.
Des sources rapportent en outre que les voyageurs sont victimes des pillages des hommes en armés mais également soumis à une multiplicité de barrières ainsi que toute sorte de tracasseries et arrestations arbitraire.
D'après le témoignage de certains acteurs joint par Radio Okapi, et d’autres ayant réussi à quitter la zone, un grand nombre d'habitants a trouvé refuge à l'hôpital Général de Masisi, ainsi que dans des bases de Médecins sans frontière (MSF).
Les trois sites des déplacés qui étaient situés à Masisi centre ont été déguerpis par les rebelles depuis vendredi dernier, notamment le site de Kisoko, celui de Divins mais aussi de la paroisse.