Les cas de criminalité et violations graves des droits de l’homme se multiplient dans le territoire de Mambasa (Ituri), à l’approche des festivités de fin d'année, ont déploré dimanche des acteurs de la société civile locale.
Au moins quatre cas de violations de droits de l’homme sont enregistrés chaque jour dans le territoire de Mambasa, estime la société civile locale.
La dernière victime est une femme enceinte, vendeuse de chikwangues, qui a été abattue vendredi par un militaire des FARDC sur l’axe routier Badengaido-Muchacha. Motif : elle n’avait pas d’argent à payer à la barrière érigée par ces soldats.
Un autre policier est accusé d’avoir kidnappé deux enfants jeudi à Nia-nia, en conditionnant leur libération par le payement d’une rançon de deux milles dollars.
Un négociant d’or a été également dépouillé toujours jeudi de 30 grammes d’or, de mercure et d’argent, estimé à 2700 dollars, par des bandits armés à Kilima-Mweza.
Les acteurs de la société civile, dont Marie Noelle Anatone, demandent aux services de sécurité de stopper ces violences qui se multiplient dans la région et que les auteurs soient dénichés et jugés.
Deux autres personnes avaient été tuées au début du mois par des bandits armés à Mambasa-Centre.