Le Gouvernement congolais a exprimé, jeudi 12 décembre, son intérêt d’avoir accès aux monitorings sur les droits humains afin d’avoir des informations sur la commission des éventuels abus ou violation à travers le pays.
La ministre des Droits humains, Chantal Chambu a levé cette option en marge du 76è anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l’homme, célébré le 10 décembre de chaque année :
« Nous sommes en train de redynamiser notre ministère et l’implanter partout sur l’étendue de la République pour avoir accès aux différents monitoring journaliers afin d’avoir des informations sur la commission des éventuels abus ou violation ».
Elle a affirmé travailler avec les défenseurs des droits humains et les organisations internationales pour obtenir des informations.
Le ministère des Droits humains dit disposer des membres des cellules qui mènent des enquêtes sociales dans des quartiers en vue de vérifier le niveau d’accès de la population à l’eau et l’électricité.
De leur côté, plusieurs ONG de défense des droits de l'homme ont appelé la RDC à démontrer sa capacité à défendre les droits humains sur son territoire avant de prétendre donner l’exemple à l’échelle internationale.
Ce collectif dresse en outre un tableau sombre des violations des libertés et des droits fondamentaux des citoyens en RDC.
Il cite notamment des cas d’enlèvements, des arrestations et détentions arbitraires, de tortures physiques et morales, de répression des manifestations pacifiques, et tant d’autant d'abus.