Les services de l’état civil et population de la ville de Kinshasa affirment avoir délivré 234 000 actes de naissance cette année, ce qui représente un taux de 66%, soit un accroissement de 6% par rapport au taux de 60% de l’année 2023. Ces chiffres ont été livrés mercredi 4 décembre lors de la séance d’évaluation de ces services au centre d’accueil de la CENCO dans la commune de la N’sele à Kinshasa.
Me Noel Luenda, chef de service de l’état civil et population a la Division provinciale du ministère de l’Intérieur relève ici les faiblesses, les avancées ainsi que les défis pour l’année 2025.
« Dans certains bureaux, on prend beaucoup de temps pour la remise des actes. Et ça, c’est un problème inhérent à nous l’administration. C’est nous qui devons recycler nos agents et puis suivre comment ils rédigent et comment ils remettent les actes à la population. Un autre problème qui a été relevé c’est celui de la confusion qui existe entre le certificat de décès et le permis d’inhumation. Ce sont deux documents différents. Le permis d’inhumation se délivre dans les cimetières par contre l’acte c’est dans le bureau étatique. L’acte de décès est un document qui authentifie réellement que la personne est décédée » a explique Me Noel Luenda.
Pour ce cadre du ministère de l’Intérieur, le grand défi pour l’année 2025 est d’arriver à améliorer réellement le rendement des services de l'état civil et population dans la capitale. Et pour y arriver, il faut, selon lui, recycler le personnel administratif :
« Comment faire ? Recycler nos agents parce qu’il y a beaucoup d’agents qui ne maitrisent pas les normes de travail, comment enregistrer, comment tenir le registre. Nous allons nous focaliser dans le recyclage de nos agents. Un autre aspect très important c’est vraiment sensibiliser notre population pour qu’elle maitrise l’importance de l’acte de naissance, l’acte de décès et l’acte de mariage »