Haut-Katanga : la ville de Lubumbashi fait face à une criminalité grandissante

Aucune des sept communes que compte la ville de Lubumbashi (Haut-Katanga) n’est épargnée de cas de criminalité, ont indiqué dimanche 1er novembre des sources locales. Et la population ne sait pas à quel saint se vouer.

Selon ces sources, la situation devient encore plus préoccupante en cette période de pluie.

La société civile demande aux autorités et à la police de tout faire pour prendre des mesures idoines afin d’éradiquer ce phénomène qui a déjà endeuillé de nombreuses familles. 

Cette criminalité est caractérisée par des crépitements de balles et des visites domiciliaires nocturnes. D’après des témoignages, parmi les auteurs figurent aussi bien des hommes en uniforme ainsi que des civils. 

Des témoins rapportent que parfois, les civils sont aussi porteurs d’armes à feu.

Une fois, dans les maisons où ils entrent par effraction, ils braquent les occupants, exigent des biens de valeur. Parfois, ils tuent, volent et violent.

Dans d’autres quartiers, cette criminalité se fait avec un nouveau mode opératoire. Ces bandits, qui se promènent en groupe, constitué de plus d’une dizaine de personnes. Ils cassent les vitres des maisons, brandissent les armes et menacent d’ouvrir le feu si rien ne leur est remis. C’est notamment, l’argent, les téléphones, les ordinateurs portables et autres.

Ces derniers temps, certains se spécialisent dans le vol des voitures. 

  • Les quartiers les plus touchés sont entre autres :
  • Kamatete, Basembe dans la commune Annexe 
  • Gambela dans la commune de Lubumbashi
  • La cellule Chine dans la commune de Kampemba
  • Brondo dans la commune de la Kenya
  • Kawama dans la commune de Rwashi
  • Kaponda Nord dans la commune de Katuba.

Toutes les sept communes sont concernées. Pour la société civile, pour le seul mois de novembre, ce sont plus d’une dizaine de personnes ont été tuées et plusieurs autres jeunes filles et femmes violées.  

Des blessés sont aussi comptés par dizaine. Ils l’ont été soit par balles soit encore par armes blanches. 

Cette question avait été aussi évoquée à Lubumbashi lors du conseil de sécurité, présidé par le chef de l’Etat, il y a près de deux semaines. 

 

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