La vice-présidente de l’assemblée provinciale du Haut-Katanga, Liliane Komba, a fustigé lundi 25 novembre le silence de certaines femmes et jeunes filles victimes des violences sexuelles.
Lors du lancement de la campagne de 16 jours d’activisme contre les violences sexuelles et celles basées sur le genre à Lubumbashi, Liliane Komba a indiqué qu’il y a des victimes qui « ne dénoncent ni ces actes ignominieux ni leurs bourreaux, ce qui les rend encore plus vulnérables ».
Elle a rappelé la nécessité de dénoncer les auteurs de viol et violences sur les femmes et les jeunes filles afin que justice soit rendue aux victimes. Et, c’est la justice qui permettra à la victime de survivre.
« Nous pensons vulgariser les lois et les instruments juridiques qui protègent la femme et la jeune fille. L’ignorance de cela empêche la femme de poursuivre les bourreaux, elle va garder le silence et elle ne sera pas non plus épanouie, elle va s’encloisonner à elle-même c’est ce qui est fatale alors elle demeure dans ces violences parce qu’elle n’a pas les moyens de survie », a expliqué la vice-présidente de l’assemble provinciale du Haut- Katanga.
Liliane Komba a appelé toute la communauté à participer dans la recherche des solutions contre ce fléau.
Elle cite la clinique juridique avec le collectif des femmes juristes et des femmes avocates, les organisations féminines de la société civile, les députés en partenariat avec le ministère de la femme famille et enfant et la population.