Une vingtaine de personnes sont mortes du diabète depuis le début de l’année à l’hôpital général de Beni. Ce chiffre a été révélé par le Dr Kasayi Paluku, médecin traitant et accompagnateur du club local des diabétiques, à l’occasion de la Journée mondiale de lutte contre le diabète, célébrée chaque 14 novembre.
Le retard dans le début du traitement ou la découverte tardive de la maladie figurent parmi les principales causes de ces décès.
Le médecin exhorte toutes les personnes à se faire consulter régulièrement, y compris les personnes non diabétiques, pour connaître leur état de santé.
« Le diabète est une maladie qui tue de plus en plus de gens actuellement, surtout en raison des difficultés financières qui retardent les consultations. Beaucoup arrivent à l’hôpital déjà en phase de complications. Cette année, nous avons perdu au moins vingt personnes. En moyenne, deux ou trois personnes meurent chaque mois », indique le docteur Kasayi Paluku
Pour lui, le diabète en soi n’est pas une fatalité :
« Mais quand le diabète entre dans une phase de complications, il devient mortel. On peut le gérer si le patient consulte à temps, car c’est une maladie chronique. On peut vivre 25 ans ou plus avec cette condition, à condition de suivre scrupuleusement les conseils médicaux et de maintenir un régime adapte. », conclut-il.