« Si on va aux états généraux de la Justice, ce que l’on a considéré qu’il y a des faiblesses quelque part mais qu’il fallait voir comment arriver à donner une thérapie », a déclaré le secrétaire général de l’Intersyndicale des magistrats et président du Syndicat chrétien des magistrats du Congo (SYNCHREMAC), Henri Dianda. Il donnait ainsi les raisons éventuelles pour lesquelles le Gouvernement organise ces états généraux de la Justice.
Il va se tenir du 6 au 13 novembre à Kinshasa les travaux des états généraux de la Justice sous le thème « pourquoi la justice congolaise est malade ? Quelle thérapie pour la guérir ? ».
Les magistrats représentés par leurs syndicats disent attendre beaucoup de ce grand forum sur des réformes non achevées notamment la non-application des résolutions des états généraux de 2015.
« En 2015, il y avait 8 thématiques qui avaient été exploitées pour donner plus de 350 résolutions. Si on arrive à poser un diagnostic sérieux, on peut remettre ces résolutions sur la table du chef de l’Etat qui est magistrat suprême pour orienter les choses pour voir la justice de son pays être guérie ou soignée », a recommandé Henri Dianda.
Il rappelle différentes revendications des magistrats qui attendent des résultats escomptés à l’issue de ces assises.
Henri Dianda s’entretient avec Jeef Ngoy.
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