L’Association nationale des victimes du Congo, (ANVC) a demandé, mardi 29 octobre, au Gouvernement de prendre des dispositions nécessaires pour arrêter l’avancée des rebelles du M23 vers Pinga, dans le Nord-Kivu.
Le coordonnateur national ai de l’ANVC au Nord-Kivu, Sadiki Mukobya Espoir a réagi aux menaces qui pèsent de plus en plus sur cette cité stratégique du territoire de Walikale.
« Nous, nous pouvons demander au gouvernement d'entrer directement à l'offensive pour protéger les civils et défendre l’intégrité territoriale », a-t-il plaidé.
Selon cet activiste de la société civile, si le M23 parvenait à occuper Pinga, cela pourrait accroître la menace sur d’autres provinces voisines du Nord-Kivu. Car, Walikale est le carrefour entre les provinces de Maniema, Tshopo et Ituri, rappelle Sadiki Mukobya.
Le coordonnateur de l’ANVC craint également une dégradation de la situation humanitaire des civils dans la région de Pinga si l’armée n’arrête pas l’avancée des rebelles soutenus par le Rwanda :
« Il y aura la non-assistance de certaines victimes parce qu’à l'heure où je vous parle, on a déjà enregistré au moins 32 cas de décès des paisibles citoyens. Il y a aussi les déplacements massifs. Et comme c’est un coin très enclavé, il n'y aura pas l'accès pour l'assistance humanitaire parce qu’il n’y a pas de route pour l'accessibilité d'aller atteindre là où le gens se déplacent ».
