La Convention pour le respect de droit de l’homme (CRDH) a encouragé, jeudi 17 octobre, la Cour pénale internationale (CPI) à ouvrir aussi les enquêtes sur les crimes commis depuis décembre 2017 en Ituri.
Le coordonnateur de cette structure dans le territoire d’Irumu, Christophe Munyaderu l’a dit dans un communiqué parvenu le même jeudi à Radio Okapi.
Selon lui, cette démarche permettra à la CPI d'avoir toutes les données sur les crimes de guerre, crimes contre l'humanité et des génocides, commis en RDC.
« Nous encourageons la CPI de continuer d’enquêter sur les différents crimes dont nous sommes victimes car ces enquêtes vont rapprocher la CPI aux vraies données et aux vrais présumés auteurs », a fait savoir Christophe Munyaderu.
Il a également invité les autorités politiques et militaires à bien collaborer avec la CPI et à livrer toutes les personnes impliquées de près ou de loin dans ces différents crimes particulièrement ceux qui sont cités dans le rapport Mapping.
Le coordonnateur de la CRDH redoute que la CPI n’ait pas la main mise sur le président rwandais, Paul Kagame vu que son pays ne fait pas partie de signataires de traité de Rome, texte fondateur de cette cour.
La CPI a annoncé lundi 14 octobre la "réactivation" de ses enquêtes en République démocratique du Congo, notamment sur les présumés crimes relevant du statut de Rome commis depuis janvier 2022 dans la province du Nord-Kivu.
A Radio Okapi, le procureur adjoint de la CPI, Mame Mandiaye Niang a expliqué que ces enquêtes ne se limiteront pas à des parties au conflit en particulier, ou à des membres de groupes spécifiques.